4) The/Das "Exit strategies" : Critique

À leur nom, on devine qu'ils sont allemands, berlinois plus précisément. Ce duo, composé de Anton Feist et Fabian fenk, a sorti ses deux premiers albums en 2013 et 2014. Exit strategies marque leur retour en studio. En vaut il la peine ? Ecoutons le.

Nous voilà embarqué dans des compositions assez minimalistes. Et répétitives. Ou même aléatoires, en terme de durée -de une à 8 minute et demie- mais aussi en terme d'instrumental, dés l'ouverture Put Castle avec cette guitare et ce saxophone qui viennent et s'en vont discrètement. Voilà en tout cas les adjectifs qui me viennent pour décrire ce que j'ai entendu. 

L'album reste aussi dans des tonalités graves, sans être sombre pour autant. Et c'est bien dommage, car malgré tous les sons pourtant originaux (comme ce qui ressemble au chant de baleines, sur Brace for landing)  qu'on entends au fil des musiques, on s'ennuie... Car l'atmosphère ambiante reste très neutre. Les battements sourds interviennent dés la 3e piste, Loveboat, mais ne vous attendez pas à sautiller, vous vous contenterez d'écouter. Exit Strategies propose donc de la musque d'ambiance, mais à ce stade, il s'agit plus de remplissage sonore. Ce n'est jamais désagréable, mais cela laisse juste indifférent.

Ce n'est pas parce que The/Das explore une approche différente de la musique électronique que ça en fait forcément quelque chose de bien. Concrètement, les seules deux pistes que je garderais pour moi se situent vers celles vers la fin, Eso 3, courte mais bien assez longue en fait, et le rythmé Nano Spinacio, qui comportent chacune leur part de mystère (Et je verrai bien Nano Spinacio en musique de jeu vidéo !) Je me passerai du reste. Ma note : 7/20

Mon titre : Nano Spinacio

Ci dessous, la vidéo de Drug Dilling, qui clos le disque.