2) Tender "Modern addiction" : Critique

Ils sont deux, ils sont anglais, sont romantiques, mais plus tout jeunes et pas beaux à faire tomber le public en pamoison. Pas grave, c’est leur musique leur principal atout.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce duo porte bien son nom…. « Tender » soit Tendre (l’adjectif, pas le verbe !) en anglais. C’est ce qu’ils sont, leurs deux voix susurrant presque les paroles de leurs chansons. C’est ce que leur musique est aussi. Parfois à outrance. Parce que, faut le dire, un album composé de chansons qui se ressemblent toutes, ça rend l’écoute un peu morne…. Si vous avez lu l’article sur PVRIS, sachez qu’ils en sont à l’opposé : jamais de tempo stressant ou de battement sourd, et pas de noirceur comme on pouvait en trouver chez le trio américain.

Le concept de Modern addiction, premier résultat final du groupe : un CD aux pistes lentes, aux rythmiques légères, avec synthés, guitares, avec parfois des xylophones ou des voix pictées pour diversifier un peu. C’est comme ça presque à chaque fois… Et ça en complique la lecture, puisque l’album, très relayant, donne surtout envie de penser à autre chose.

Pourtant, les mélodies sont jolies la plupart du temps… Mais difficile d’avoir une chanson préférée dans le lot. Je pencherais peut-être pour Erode, dévoilée avant la sortie du CD, ou pour Sickness, au refrain assez efficace, ou encore Blame… Mais le niveau est globalement le même tout le temps. Bref, le gros défaut de Modern Addiction, c’est son manque de renouvellement. Toujours les mêmes instruments, toujours le même ton, le rythme qui reste lent… De ce fait, le tout est agréable mais hélas très oubliable. Je donne seulement un 11/20, et c’est dommage, car j’aimerais aimer plus.

Mes trois préférées : Erode, Sickness, Blame

Erode, de Tender